Les recherches montrent que moins les lecteurs font d’efforts pour lire, plus ils trouvent les sources crédibles et plus ils s’engagent envers l’information qu’ils lisent.
J’ai parlé à différentes personnes du cerveau et de la lecture, de la lisibilité et de la rédaction. En tant que rédacteurs en langage clair, nous recherchons toujours des informations sur notre public cible. La façon dont les gens utilisent leur cerveau pour lire est la caractéristique la plus commune que nous partageons entre humains.
Personne ne naît avec un programme ou un organe de lecture. Chacun doit apprendre à lire. Pour lire, notre cerveau utilise de nombreuses structures cérébrales. Nous utilisons également le système d’exploitation par défaut du cerveau. Et notre cerveau modifie continuellement ce système. Par exemple, aujourd’hui, notre pratique de lecture consiste à parcourir les textes et à passer par-dessus certaines parties ou à les survoler. Nous avons appris ces pratiques en lisant en ligne.
Comment pensons-nous ?
Notre système d’exploitation par défaut
Nous recueillons des informations par le biais de nos sens. Nous traitons l’information pendant qu’elle est encore dans la mémoire sensorielle. L’information passe ensuite dans notre mémoire à court terme, où nous la conservons et la traitons. Nous recherchons alors dans notre mémoire à long terme si elle contient déjà des connaissances similaires qui nous aideront à comprendre la nouvelle information.
La réaction humaine consiste à prédire ce qui va se passer et à préparer une réponse. Puis, la réalité se déroule devant nous, et nous validons notre prédiction. Si nous nous sommes trompés, nous prédisons à nouveau, en ajoutant les dernières informations sensorielles.
Toujours dans notre mémoire à court terme, nous décidons de ce que nous allons faire de cette information. Nous débarrassons-nous de la nouvelle information qui ne répond pas à nos besoins, ou la transmettons-nous et la relions-nous à un autre souvenir dans notre mémoire à long terme ?
La méthode que nous utilisons pour lire
Lorsque nous voyons un mot imprimé, nous prononçons les sons pour identifier le mot à partir de notre expérience. Dans notre esprit, nous écoutons les sons (les phonèmes) tandis que nous traitons visuellement ce que nous voyons (les symboles des lettres) comme du langage.
Pendant ce temps, nous essayons d’identifier la fonction du mot dans la phrase : verbe, sujet ou autre. Connaître la fonction d’un mot nous aide à décider quel est le sens recherché. En anglais, tout comme en français, notre cerveau s’attend à une phrase structurée dans cet ordre, sujet-verbe-objet, soit le modèle par défaut des phrases.
Et alors ?
Pour les raisons évoquées ci-dessus, lorsque nous écrivons en anglais ou en français, nous devrions choisir :
- des mots familiers, quotidiens, de conversation. En anglais, j’utilise des listes en ligne de mots fréquemment utilisés, comme celles-ci : Oxford 3000 Word List, Canadian Resources for Learning English et International Biz Wordlist.
- des phrases courtes et simples dans le modèle sujet-verbe-complément et sans insérer une autre information en incidente, en incise ou en apposition.
Les neurosciences fournissent d’autres connaissances qui nous peuvent nous permettent de faciliter la lecture afin qu’elle soit fluide. Le rédacteur qui utilise ces stratégies rendra la lecture plus efficace et l’information plus facile à retenir.
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